Voici, par année, les décès que vous nous avez signalés. |
![]() |
Décès en 2020 |
Décès en 2019 |
Décès en 2018 |
Décès en 2017 |
Décès en 2016 |

Décès en 2020
Bertrand Aulanier (cours 1948), annoncé par Jean-Claude Cazin et Pierre Rodier (cours 1948), le 26 septembre 2020 :
Avis de décès paru dans "Ouest-France" le 18 septembre 2020, édition de l'Ille et Vilaine (35)
L'Amicale et particulièrement ceux qui l'ont connu adressent à sa famille leurs sincères condoléances.
Bernard PICHARD (ex-prof EPS), décès annoncé par Anne Dusseau (cours 1990) le 9 septembre 2020 :
Professeur d'Éducation Physique un temps à Combrée, Bernard Pichard Très connu sur le territoire du Haut-Anjou, il a notamment lancé La cérémonie religieuse sera célébrée le samedi 12 septembre 2020, à 14h45, |
![]() |
L'Amicale et particulièrement ceux qui l'ont apprécié adressent à sa famille leurs sincères condoléances.
François de Ternay (cours 1950), père de Hugues de Ternay (cours 1984), annoncé par Loïc Dusseau (cours 1984), le 25 août 2020 :
Avis de décès paru dans "Le Figaro" le 21 août 2020, édition du Maine-et-Loire (49)
Vern-d'Anjou (Maine-et-Loire).
La comtesse François d'Aviau de Ternay, ses enfants, Claire (prof à Combrée), Hugues (c.1984), Marie et Anne (†), sa belle-fille et ses gendres, ses 12 petits-enfants
ont la tristesse de vous faire part du rappel à Dieu du
comte François d'AVIAU de TERNAY
le 19 août 2020, à « La Lucière », dans sa 88 e année.
La messe d'action de grâce aura lieu le lundi 24 août 2020, à 15 heures, en l'église de Vern-d'Anjou.
La famille remercie l'ensemble du personnel soignant qui l'a accompagné durant sa maladie.
Cet avis tient lieu de faire-part.
L'Amicale et particulièrement ceux qui l'ont connu adressent à Claire, Hugues et à sa famille leurs sincères condoléances.
Martial Gabillard (cours 1959), décès annoncé par Loick Lebrun (cours 1984) le 22 août 2020 :
Martial Gabillard était du cours 1959, entré à Combrée en Octobre 1948 en 6e classique 1,
et il en est sorti en juin 1959 avec le bac Philo (mention Assez Bien)
après avoir obtenu la même mention en 1958 lors du bac probatoire, section C.
Il est décédé le 20 août à Rennes à l'âge de 80 ans.
Il fut adjoint à la culture et premier adjoint d’Edmond Hervé pendant 31 ans à Rennes. Voir ici l'hommage que lui rend Ouest-France. |
![]() |
L'Amicale et particulièrement ceux qui l'ont connu adressent à sa famille leurs sincères condoléances.
Vous retrouvez sa description du Pélerinage de Lourdes (1958) dans le bulletin de novembre 1958
Alex Boursier (cours 1972), décès annoncé par Patrice de Bonfils (c. 1977) le 16 août 2020 :
Alex, né en 1956, est entré au collège en 1965 en 6e1 et l'a quitté en 1972 en Term.C
Son décès a eu lieu en novembre 2019, à l'âge de 63 ans.
L'Amicale et particulièrement ceux qui l'ont connu adressent à sa famille leurs sincères condoléances
Jean-Louis Tanguy (cours 1956), décès annoncé par André-Roger Rivron (c. 1956) le 15 août 2020 :
Je t'informe du décès de Jean-Louis Tanguy ( Cours 56 ) suite à une noyade accidentelle au Cormier en Loire Atlantique le 6 Août 2020. Je pense qu'il devait être notre correspondant de cours.
Il était entré au collège en septembre 1949 en 6eA et l'avait quitté en 1ère moderne en juin 1955.
L'Amicale et particulièrement ceux qui l'ont connu adressent à sa famille leurs sincères condoléances
Marc Chéné (cours 1951), annoncé par Patrice de Bonfils (c. 1985), et par ses enfants Frédérique (c.1975) et Bruno (c.1974)
Marc Chéné, industriel en chaussures à St Florent-le-Vieil, avait répondu à notre dernière Lettre d'Information de juin :
Merci beaucoup pour les informations que vous m’envoyez ; malheureusement j’ai été très malade début mars et après un mois d’hôpital, je vis une convalescence difficile ! Il nous a quittés le 11 août, après un combat acharné de plus de six mois contre un septième cancer. |
![]() |
Avis d'obsèques
Pornichet, Nantes, Vair-sur-Loire (Saint-Herblon), Espinho (Portugal), La Baule, Angers
Mme Marie-Claire Chéné, son épouse ;
Bruno (cours 1974) et Valérie Chéné, Marc-Olivier (cours 1975) et Nicole Chéné, Frédérique Labbé de Montais (cours 1975), François-Marie (cours 1977) et Catherine Chéné, Jérôme (cours 1980) et Maria Chéné, Laure et Pascal Rigaud, Guillaume (cours 1988) et Pascale Chéné,
ses enfants et leurs conjoints ;
Romain, Félix, Louis, Rose, Margaux, Victor, Astrid, Quentin, Alexis, Baptiste, Stéphanie, Roseline, Augustin, Antoine, Léopoldine, Théophile, Lou, Pablo, Joseph,
ses petits-enfants et leurs conjoints ;
ses neuf arrière-petits-enfants,
ont la tristesse de vous faire part du décès de Monsieur Marc CHÉNÉ à l'âge de 87 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée vendredi 14 août 2020, à 14 h 30, en l'église Notre-Dame des Dunes à Pornichet.
La famille remercie le personnel de la résidence Quiétus de la Baule pour sa gentillesse et son dévouement.
Ni visites, ni fleurs, ni couronnes.
Des dons pour l'église.
Port du masque.
Condoléances sur ouest-france.fr/obseques
La famille Chéné fut une des grandes familles qui sont passées par le collège :
- René (cours 1902), Joseph (cours 1911) étaient des oncles de Robert
- René (cours 1918), Maurice (cours 1919), Francis (cours 1922) étaient des frères de Robert cours 1928 et président de l'Amicale de 1974 à 1982)
- Marc (cours 1951), Luc (cours 1954), Jean-Robert (cours 1957), Dominique (cours 1962), Benoît (cours 1965), Christophe (cours 1971) sont des fils de Robert
- Bruno (cours 1974), Marc-Olivier (cours 1975), Frédérique (cours 1975), François-Marie (cours 1977), Jérôme (cours 1980), Guillaume (cours 1988) sont les enfants de Marc
- Yves (cours 1965), Pierre (cours 1999) sont des cousins.
François Bohuon (cours 1986), annoncé par Loïck Le Brun (cours 1984) le 15 juin 2020 :
« Nous aurons vécu une année de pension à Combrée en 1983-1984 qui nous aura marqué dans la construction de nos vies. En nous retrouvant souvent ou parfois, nous aimons nous remémorer ces moments d’un passé pas si lointain dans notre esprit, et nous permettant de penser que nous avions encore moins de 20 ans. Tu étais de cette équipe François Bohuon, comme Loïc Dusseau, Christophe Cheftel, François Saint-Bonnet, Hervé Moysan, Pascal Obispo, Gilles Portejoie, Frédéric Raffeneau, Fred Gagneux… Je garderai le souvenir du café et de la Peter Stuyvesant bleue, ton rituel qui marquait le retour dans nos chambres monacales et nos révisions scolaires. (…) Repose en paix mon ami. » Loïck Le Brun |
![]() |
La cérémonie aura lieu à Rennes le vendredi 19 juin.
L'Amicale et particulièrement ceux qui l'ont connu adressent à sa famille leurs sincères condoléances
Jean Tortiger (cours 1945) annoncé par l'abbé Jo Gohier (cours 1964), le 23 mai
La cérémonie aura lieu le mercredi 27 mai à 10h30 en la cathédrale Saint Maurice d'Angers
Jean Tortiger fut une Figure Combréenne : - il y fut élève de 1937 en 6e à 1945 en Philo - ordonné prêtre en 1951 à Angers - nommé aumonier à Combrée en 1956, Il s'éteignit doucement en quelques années. |
Au collège
|
En 1963 en Grèce |
en 2017 |
L'Amicale, représentée par son trésorier, Didier Viel et par Etienne Charbonneau assistèrent à la cérémonie ce 27 mai et déposérent une gerbe en son honneur. Vous trouverez ici le livret de cette cérémonie.
Nombreux sont ceux qui l'ont apprécié pour son ouverture d'esprit et sa gentillesse : les élèves bien sûr, et les scouts se souviennent de lui comme leur aumonier qui les conduira dans la plaine de Maranthon en Grèce pour le Jamboree de 1963.
Vous retrouverez quelques hommages sur ce site :
son parcours dans le diocèse issu des Archives diocésaines,
un hommage du trimestriel de la paroisse de la cathédrale fin 2016
et l'un des derniers bulletins de Combrée printemps 2005
Madame Bernard, nièce de Jean Tortiger
Toute la famille du père TORTIGER se joint à moi pour vous remercier pour votre message et la gerbe de fleurs de l’Amicale de Combrée.
Vous savez l’importance des années combréennes dans la vie de notre oncle, comme élève et comme aumônier. Années heureuses.
Jusqu’à la fin, évoquer Combrée suscitait chez lui un sourire et une étincelle dans les yeux…..les noms des professeurs et préfets de discipline revenaient à sa mémoire pourtant si fatiguée.
Nous avons eu la chance de pouvoir lui dire A Dieu dans sa chère cathédrale, masqués mais présents.
Très sensible à votre union de prières et de pensées,
très cordialement
Fanny BERNARD
Et les hommages suivants :
Hommage de Louis Bricard, ancien professeur de français, chef scout de la 1ère Combrée et accompagnant des Éphémères.
C'est avec beaucoup de peine et d'émotion que j'apprends le décès du Père Tortiger.
Il a toujours été pour moi une grande figure du Collège de Combrée et cela pour plusieurs raisons.
D'abord parcequ'il avait au sein du Collège une importance capitale : son ouverture d'esprit, sa gentillesse et sa grande capacité d'écoute faisaient de lui un homme respecté de tous et le médiateur indispensable dans une communauté de professeurs avec de fortes personnalités et si différents. Ainsi grâce à lui beaucoup de problèmes se réglaient, beaucoup de passions s'apaisaient et beaucoup de blocages disparaissaient.
Ensuite parcequ'il a été un élément déterminant pour le démarrage et le maintien d'une troupe scoute au Collège. En effet instaurer une troupe scoute n'était pas évident à cette époque car certains considéraient un peu cela comme "un état dans l'état" et son soutien indéfectible a été pour moi d'une grande importance. Grâce au scoutisme nous avons vécu de grands moments et je garde un très bon souvenir du Jamboree en Grèce en 1963 pour lequel il avait accepté d'être aumônier de la troupe régionale que je dirigeais.
C'est donc tout naturellement qu'en septembre 1965 nous lui avons demandé de bénir notre mariage à Angers.
Malheureusement nous ne pourrons pas aller à Angers mercredi pour un dernier adieu en raison des restrictions actuelles de déplacement mais nous aurons ce jour-là une pensée pour lui et sa famille.
Bien amicalement.
Hommage de Jean-François ROD (cours 1964)
En témoignage d’hommage à l’Abbé Tortiger
J’appréciais particulièrement chez lui son attention souriante et toujours bienveillante. Il ne regardait pas d’abord la petitesse, la limite, le défaut, mais au contraire le positif de la personne, ses qualités, son dynamisme humain et spirituel qu’il voyait comme l’action de Dieu en chacun et qu’il essayait de faire grandir. C’est comme cela qu’il concevait son rôle d’aumônier. Son christianisme n’était ni austère ni culpabilisant, mais au contraire optimiste et libérant, en renvoyant sans cesse à la parole de Jésus et au texte des évangiles, comme une invitation joyeuse à avancer. Cela convenait bien aux adolescents que nous étions.
Il nous avait initié à l’Action catholique en lançant des équipes de « Jeunesse étudiante chrétienne » (JEC) qui unissaient l’attention aux autres et l’appel à la prière. Ce fut très important pour moi. C’est à partir de ces réunions avec mes camarades « jécistes » et lui que j’ai vraiment commencé à avoir une foi personnelle.
Entr’autres souvenirs, je me rappelle une soirée où il m’avait demandé de présenter les chansons de Brassens parce que, à son grand étonnement, je soutenais que le chanteur était plus évangélique qu’il n’y paraissait, malgré « les gros mots » et les sujets scabreux. Il me rappelait souvent cet épisode quand nous nous revoyions.
Jean-Louis Boulangé a évoqué il y a peu notre retraite à Saint Martin du Canigou.
Merci, Père Tortiger. Ma reconnaissance est immense et toujours présente. Je suis sûr que vous êtes en train d’entendre : « Bon serviteur, entre dans la joie de ton maître ».
Hommage de Guy Bernier (cours 1968)
Infiniment triste d'apprendre sa disparition. Nés à Candé tous les deux un 9 avril.
Une grande figure de notre Institution Combréenne nous a quittés !
Un grand merci pour sa présence bienveillante parmi nous !
Hommage de Etienne Charbonneau (cours 1966)
À Jean Tortiger
Lorsque disparaît quelqu’un que l’on a fréquenté ne serait-ce que durant quelques années de collégien, remontent immédiatement à l’esprit les temps forts vécus en commun. Le plus marquant s’imprime en tête.
C’était lors d’un voyage en car pour rejoindre ce qui allait être notre camp scout estival dans le sud de la France au milieu des années soixante. Nous sommes près du but, en plein centre d’une ville dont j’ai oublié le nom. Le chauffeur se questionne, il ne disposait pas encore de GPS.
Hésitation entre deux rues. Il est quasiment à l’arrêt. Une magnifique jeune femme brune en profite pour traverser devant le car sans se soucier d’un éventuel passage piéton. Un sifflement de ravissement retentit aussitôt, lancé depuis le premier rang du bus à droite. La réaction est immédiate au milieu des rires : « Comment, vous, un prêtre, vous sifflez une fille ? » La réponse claque comme dans une pièce de Molière : « Si Dieu a fait les femmes si belles, c’est pour qu’on les admire ! »
Convaincus sur le fond mais tout de même surpris par la forme, les deux ou trois rangs de devant qui ont tout entendu sont sidérés, amusés. Jean Tortiger, l’aumônier de la troupe, qui est vêtu de sa tenue scoute de circonstance, vient de nous bluffer. Celui-là n’est pas comme les autres.
On pourra trouver incongru de raconter cette histoire vécue au moment d’évoquer les émouvantes obsèques de Jean Tortiger qui se sont déroulées en la cathédrale d’Angers le mercredi 27 mai dernier. Didier Viel, notre trésorier, qui avait manifesté la reconnaissance des Anciens de Combrée en faisant déposer une couronne au pied du cercueil était présent. Nous étions deux Combréens à témoigner au nom de tous notre fidélité à Jean Tortiger. Didier peut témoigner comme moi avoir entendu Denis, l’un de neveux du décédé, me donner de fait l’autorisation de raconter cette anecdote. Le neveu a brossé devant l’assistance un portrait chaleureux de son oncle Jean en évoquant largement sa capacité au rire, à la réflexion cinglante d’humour, à son caractère parfois « potache », ce sont ses mots, un prêtre pétri de foi mais qui savait prendre le recul que donne l’ironie.
C’est ainsi que nous avons connu Jean Tortiger à Combrée. Dans son tout récent livre de souvenirs personnels de Combrée*, Michel Pateau dresse un bilan parfois sombre de l’encadrement humain du Collège. L’empathie qu’il trouve chez l’économe, l’abbé Pierre Deshayes que nous avons tous connu comme Pétrus, lui apporte le courage survivre. C’est le même souvenir que j’ai de Jean Tortiger. Un clin d’œil - même pas complice -, un sourire, une remarque pleine de chaleur et voilà le collégien récalcitrant remis en ligne plus adroitement que par une colle ! Aumônier du collège durant dix ans, de 1956 à 1967, confesseur de ceux qui l’avaient choisi, aumônier des scouts, Jean Tortiger faisait partie des très rares cadres du Collège capables par un geste ou un encouragement, d’apporter une sorte de décalage dans la froideur du climat, une relativité du sourire par rapport à ce que nous supportions parfois avec peine. Sa scolarité suivie tout entière à Combrée lui avait sans doute donné les clés. Comment en tout cas ne pas lui en être reconnaissant.
A la fin de la cérémonie, tous les participants s’avancèrent masqués pour s’incliner devant le cercueil qu’il ne fallait surtout pas toucher ni arroser d’eau bénite au cas où le goupillon serait porteur du virus ! Privation doublée d’une autre frustration : j’aurais bien aimé siffler à mon tour mon ravissement. Les bons chrétiens présents en auraient été justement indignés.
Et pourtant : Si Dieu a fait des prêtres comme Jean Tortiger, c’est pour qu’on les admire !
* Michel Pateau (cours 1968)
L'allée des marronniers, Feuillage Editions