Le Château du Comte de Falloux

Le Courrier de l'Ouest nous annonce, ce 1er mai 2016, l'acquisition par deux américains du château de Bellevue au Bourg d'Iré. En hommage à celui qui l'a fait construire, l'édifice s'appelle désormais le château Alferd de Falloux. Les nouveaux propriétaires veulent "ramener l'édifice à sa splendeur d'origine". Il sera ouvert au public le samedi 14 mai, de 11h à 12h.

Les travaux débuteront ensuite pur une durée de deux à trois ans. Une fois restauré,le château Alfred de Falloux pourra accueillir de nombreux évènements. 

Le Comte de Falloux ?

C'est un personnage de l'Histoire de France dont celle de l'Institution libre de Combrée a retenu le nom, bien évidemment.
Né le 7 mai 1811 à Angers, décédé à Angers le 16 janvier 1886, il fut un homme politique, un journaliste et un académicien (en 1856).
Le comte Frédéric Alfred Pierre de Falloux du Coudray fut député; en 1848, il fut nommé par Louis-Napoléon Bonaparte ministre de l'Instruction publique et des cultes et il en démissionna pour désaccord avec le président L.-N. Bonaparte en 1849.

Mais il est surtout connu à cette époque pour avoir fait passé la loi Falloux du 15 mars 1850 : celle-ci autorisait le clergé et les membres des ordres religieux, hommes et femmes, à enseigner sans produire d'autres qualification qu'une lettre d'obédience. Cette exemption fut même étendue aux prêtres qui enseignaient dans les écoles secondaires (un grec universitaire était exigé des enseignants laïcs. Les écoles primaires étaient placées sous la surveillance des curés. Vous dire si l'histoire du collège de Combrée fut liée à cet évènement.

Opposé au régime impérial, il se retira sur ses terres au Bourg d'Iré et participa activement avec le comte de Montalembert  et Augustin Cochin à la lutte contre Louis Veillot, leader des catholiques intransigeants et aux idées conservatrices du Comte de Chambord.

Extraits de Wikipédia

Paul Durand-Ruel

Jusqu'au 8 février 2015, le musée du Luxembourg expose 80 chefs-d’œuvre de la période impressionniste à laquelle le collectionneur et marchand d'art Paul Durand-Ruel est étroitement lié.

Il fut en effet un de ceux qui contribuèrent à la promotion d'une peinture en rupture flagrante avec un académisme qui lui refusa l'entrée dans les salons officiels. La majorité des toiles exposées furent achetées, à un moment, par Durand-Ruel. On pourra notamment y voir des tableaux de Corot, de Sisley, de Pissarro, de Monet, de Manet, de Degas et de Courbet.

Situé à deux pas de la place Saint-Sulpice et serti dans le Jardin du Luxembourg, le musée est en soi un motif de visite.

 Paul Durand-Ruel (1831-1922)